tag:blogger.com,1999:blog-58448095632695243712024-02-07T03:59:21.701+01:00D-LiRe de DoCEntrez, entrez...
Si vous aimez les livres vous êtes à la bonne adresse !
Romans, BD, contes, poèmes, albums jeunesses... Y'en aura pour tous les goûts et pour tout le monde. Tout ce qui me tombe sous la main et les yeux, mes coups de coeur, mes inconditionnels... Des idées pour les petits comme pour les grands.
Tout ça au fil de mes lectures et relectures...
Alors, n'ayez pas peur de passer et repasser la porte puisqu'il n'y en a pas...LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.comBlogger43125tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-40830175275535159802007-05-28T15:31:00.000+00:002007-06-17T07:24:35.675+00:00Suite et fin<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUPR967wsPBs7WobYDgYnF5thKyQGEfdkLQqiZkaVzmpk6mljvOQuYE-cnscetRbFhQ_a-OUbTFZzXKZDyh96noN6yrTu7FDok_jpUutSD_9_6SpLs5G598OLcUJVbWcSCVFXi5Vd_v4Dd/s1600-h/les+yeux+d%27elisha.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5069645062161260722" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUPR967wsPBs7WobYDgYnF5thKyQGEfdkLQqiZkaVzmpk6mljvOQuYE-cnscetRbFhQ_a-OUbTFZzXKZDyh96noN6yrTu7FDok_jpUutSD_9_6SpLs5G598OLcUJVbWcSCVFXi5Vd_v4Dd/s200/les+yeux+d%27elisha.jpg" border="0" /></a> Pour les mêmes raisons que précédemment je recommande chaudement <em><strong>Les yeux d'Elisha</strong></em>, deuxième et dernier tome de <strong><em>Tobie Lolness</em></strong>.<br /><div>Deux-trois petites choses : </div><br /><div>- Le monde de l'arbre est bien foutu et a l'avantage de mettre en avant notre propre rapport à la nature, le paradoxe humain : être à la fois celui qui menace et protège la nature.</div><br /><div>- L'écriture est drôle et alerte, au rythme des aventures de Tobie. Le narrateur a l'air de beaucoup s'y amuser (notamment dans des explications d'expressions, toujours bien trouvées, par exemple l'origine de "trois pelés et un tondu" revue et corrigée pour la circonstance)</div><br /><div>- Les personnages sont plutôt entiers et idéaux, mais c'est le côté "conte" qui veut ça. On y trouve tout de même des personnages secondaires truculents, je pense en particulier au soldat Patate et à ses efforts de langage châtié.</div><br /><div></div><br /><div>Un extrait pour le plaisir :</div><br /><div><em>Tome 1</em> : " Pol Collen était un vieux fou. On le décrivait ainsi, alors qu'il n'était ni vieux ni fou. Il y a des mots comme cela qui ne veulent rien dire : les "simples d'esprits" ont souvent au contraire des têtes trop compliquées ; les "gros malins" peuvent très bien être maigres et idiots".</div><br /><div><em>Tome 2</em> : " Le ridicule ne tue pas, mais méfiez-vous, il cherche toujours à vous épouser"</div><div></div><div></div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-25777813751624169202007-05-09T18:06:00.000+00:002007-05-09T18:56:13.382+00:00Mini héros, maxi roman<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhYOScJ2-6RumEj0C_2MSL6iuKCugbkYFp1BCh_z_5oYwj_CHhHqmDgr-vQM1tVoQnNg5TGUn1d71vlKUHGtz9tz5VeCHTYvbAF5VBNJyBpGN7TLo6u9DI7VHNbc4fnJ6iP5ZZD6MgViPQ/s1600-h/tobbie+lolness.gif"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5062634533216723746" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhYOScJ2-6RumEj0C_2MSL6iuKCugbkYFp1BCh_z_5oYwj_CHhHqmDgr-vQM1tVoQnNg5TGUn1d71vlKUHGtz9tz5VeCHTYvbAF5VBNJyBpGN7TLo6u9DI7VHNbc4fnJ6iP5ZZD6MgViPQ/s200/tobbie+lolness.gif" border="0" /></a> Plus qu'un roman jeunesse <strong><em>Tobie Lolness</em></strong> est un pavé, un bon gros roman pour raconter les aventures d'un tout petit bonhomme, Tobie, 7 ans, à peine un millimètre.<br /><div></div><br /><div>Jusque là Tobie vivait avec ses parents dans les cîmes. </div><div>Mais les recherches de son père commencent à faire grand bruit et le conseil de l'arbre ne voit pas d'un bon oeil les mises en garde et les réticences de Monsieur Lolness quant à l'exploitation de la sève brute. Lorsqu'il refuse de rendre publiques ses découvertes, toute la famille se voit expulsée vers les basses-branches.</div><br /><div>La région est difficile mais Tobie est malin. Il va peu à peu s'adapter, s'aguerrir, et découvrir d'autres exilés dans ce lieu peu fréquenté. Il y a la ferme de Seldor où il va écouter de la musique et à quelques heures de marche il y a Elisha, qui a le même âge que lui. </div><div>Tobie s'habitue à sa vie dans les basses-branches mais les cîmes le rattrapent... et l'obligent à une course effrénée.</div><br /><div>Dès la première page on est happé par l'histoire, par l'écriture, un style drôle et vif, par la mise en abîme : tout, dans l'arbre, rappelle notre monde. Les considérations économiques, politiques, sociales, écologiques ont étrangement un goût de vécu. Ce n'est pas <em>gnan-gnan</em> une seconde, c'est juste chouette.</div><div>Bref, un roman à avoir dans toute bonne bibliothèque jeunesse.</div><div></div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-29586166339616803552007-05-05T09:46:00.000+00:002007-05-05T10:36:46.789+00:00Le fabuleux déclin de l'empire masculin<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8NIbYgvHO4JeqCUB9c_zJHWuyZpbeFSACLHtFIye-UVL3GcvrtrqGd7GVP3Kp4z_shKvZUSmOZ4jeDHFkbMJ3PTdoYLIHAF2efJmLirioR6D9TDFz-nAxmIvcdnV-Er1EquRdvYiOmyVq/s1600-h/le+mus%C3%A9e+de+l%27homme.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5061023469509157650" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8NIbYgvHO4JeqCUB9c_zJHWuyZpbeFSACLHtFIye-UVL3GcvrtrqGd7GVP3Kp4z_shKvZUSmOZ4jeDHFkbMJ3PTdoYLIHAF2efJmLirioR6D9TDFz-nAxmIvcdnV-Er1EquRdvYiOmyVq/s200/le+mus%C3%A9e+de+l%27homme.jpg" border="0" /></a> Inconditionnelle de l'émission Arrêt sur images (sur france 5, le dimanche à 12h30) je connaissais déjà David Abiker pour ses chroniques et ses réflexions sur la télévision. J'ai découvert l'écrivain avec <strong>Le musée de l'homme</strong>, roman drôle et critique sur les rapports hommes-femmes.<br /><br />Homme, mari ou père dépassé, le narrateur est tout cela et l'assume avec humour et désinvolture. Dans cette société où les valeurs féminines ont pris le dessus, cet homme moderne nous décrit sans aucun complexe la lâcheté quotidienne et les petits arrangements dont il doit faire preuve pour sauver sa place et garder sa tranquilité.<br /><br />Traité de manipulation des maîtresses-femmes à l'usage des hommes désoeuvrés (comment décider Madame à acheter le 4x4 tant désiré par Monsieur sinon en insistant sur l'apport sécuritaire dudit 4x4 pour le transport des enfants), ce roman ne tombe jamais dans la critique aigre, bien au contraire... le malin plaisir que prend le narrateur à laisser sa femme aux commandes est un régal !LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-75395742758982691602007-04-13T15:23:00.000+00:002007-04-13T15:49:45.039+00:00La famille Malaussène<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJh_iZSEq28WkSoTAmvTAdKglGGK8uM6GVrdIfARLudLiiNgY4wcVtgvk3tRVGCr8NX1nh27Y_TuZ7_koa5ZpMAeoVdVTljL7gfhZm5HVo80_tUB8r3GA1fMC7vOnGRiQAgzFoiQtH3Hhf/s1600-h/au+bonheur+des+ogres.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5052940403623209106" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJh_iZSEq28WkSoTAmvTAdKglGGK8uM6GVrdIfARLudLiiNgY4wcVtgvk3tRVGCr8NX1nh27Y_TuZ7_koa5ZpMAeoVdVTljL7gfhZm5HVo80_tUB8r3GA1fMC7vOnGRiQAgzFoiQtH3Hhf/s200/au+bonheur+des+ogres.jpg" border="0" /></a> Notre collège déménage, ce dernier mois a donc été essentiellement consacré aux cartons (218 au total !!) mais je vais me rattraper de ce long silence avec un de mes auteurs favoris : Pennac.<br />Si ce n'est pas déjà fait je vous conseille de "tomber" très vite (sans vous faire mal) dans les aventures des Malaussène. Cinq romans au total : <em>Au bonheur des ogres, La fée carabine, La petite marchande de prose, Monsieur Malaussène</em> et <em>Aux fruits de la passion</em>. C'est très drôle, voire complètement décalé, ça se lit vite, et je crois qu'une fois qu'on commence on ne peut plus s'arrêter.<br /><br />Dans la famille Malaussène je demande la mère, absente (indigne ?!), qui ne revient dans le nid familial que pour y déposer un nouveau rejeton. Petit dernier qui sera immédiatement pris en charge par ses aînés. L'aîné justement, c'est Benjamin. Entre frère et père il s'occupe, avec parfois bien du mal, de Thérèse, Clara, Jérémy, Le petit, Verdun, et Julius le chien. Et ce n'est pas tout, en homme accompli il travaille à sa carrière de bouc émissaire dans un grand magasin. C'est lui qui reçoit les récriminations de tous les clients mécontents... Autant dire un rôle indispensable !<br />Mais bientôt sa petite vie de bouc-émissaire-chef-de-famille se trouve chamboulée. Des bombes explosent dans le grand magasin et, malheureusement pour lui, Benjamin n'est jamais très loin...LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-4400231748675256232007-03-20T10:26:00.000+00:002007-03-20T10:40:05.755+00:00Le roman de la mère de Renart<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhNfic2LWkwJ2AFnCRx7kSCdK1Q__uuFQo-XDJTmNgCItoRhwvyTmQwKYMIery4xxjBgkvA5tgC6IpGYyJOtTrH-3__nu8G_i2Csd8gARlECgN16zQYumB1wZjl4D5dFQQBpUUVdbOXFng/s1600-h/Merlin.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5043954498144136114" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 191px; CURSOR: hand; HEIGHT: 236px" height="263" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhNfic2LWkwJ2AFnCRx7kSCdK1Q__uuFQo-XDJTmNgCItoRhwvyTmQwKYMIery4xxjBgkvA5tgC6IpGYyJOtTrH-3__nu8G_i2Csd8gARlECgN16zQYumB1wZjl4D5dFQQBpUUVdbOXFng/s320/Merlin.jpg" width="205" border="0" /></a> Pourquoi ne pas relire nos classiques autrement ?<br /><div>Avec le même décalage que la série <em>Kaamelott</em> révisant l'histoire des chevaliers de la table ronde, Sfar et Munuera ont revu et corrigé les aventures de Renart en BD... pour notre plus grand plaisir.</div><br /><div>C'est drôle, absurde, grossier aussi. Malgré quelques hésitations, j'ai osé le proposer aux élèves... qui ont beaucoup ri ! Tant pis pour la bienséance, tant mieux pour nos zigos.</div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-48095945206297028112007-03-18T10:25:00.000+00:002007-03-19T14:17:45.784+00:00Baudelaire un jour, Baudelaire toujours<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXG9ytEDGK_8pQsjS9opsZcRlAGM6KPk4PU51gz8UUen-0RRGatlrM0QwDNb4sWCTZVcavU_EK5UZ_X5lIL290M1T1FyEEj4S0yWZHPJ4lMaxUT9n_Q7R-oFdbqY-e1mPyrbNHg6xNzoZy/s1600-h/Fleurs+du+mal.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5043220142577722466" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" height="222" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXG9ytEDGK_8pQsjS9opsZcRlAGM6KPk4PU51gz8UUen-0RRGatlrM0QwDNb4sWCTZVcavU_EK5UZ_X5lIL290M1T1FyEEj4S0yWZHPJ4lMaxUT9n_Q7R-oFdbqY-e1mPyrbNHg6xNzoZy/s400/Fleurs+du+mal.jpg" width="378" border="0" /></a><br /><div>J'ai découvert Baudelaire à l'adolescence avec <strong><em>Les fleurs du mal</em></strong> et ce fut une révélation. Je me suis mise à écrire partout, sur mes cahiers, sur les tables de cours ou les murs de l'arrêt de bus, quelques phrases tirées de <em>L'ennemi</em> :</div><div><br /></div><div align="center">- Ô douleur ! ô douleur ! Le temps mange la vie,</div><div align="center">Et l'obscur ennemi qui nous ronge le coeur</div><div align="center">Du sang que nous perdons croît et se fortifie </div><div align="center"><br /></div><div align="left">Face à mes tourments adolescents j'avais trouvé quelqu'un qui exprimait toute la noirceur du monde ! J'ai épluché le recueil, lu et relu <em>L'héautontimorouménos</em> (le bourreau de soi-même), les <em>Spleen</em>, <em>A une passante</em> et bien d'autres...</div><div align="left"></div><div align="left"></div><div align="left">C'est bien plus tard que j'ai découvert les <strong><em>Petits poèmes en prose</em></strong>. Des poèmes plutôt noirs, encore, mais auxquels la prose ajoute un effet plus caustique que grave. <em>Le mauvais vitrier, La soupe et les nuages, Assommons les pauvres ! </em>et surtout, surtout <em>Enivrez-vous :</em></div><div><br /><em><strong>Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.<br />Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.<br />Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : " Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. "</strong></em></div><div><br />Alors, <em>pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules</em>, vous pouvez toujours tenter de vous enivrez de Baudelaire...</div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-63729198782677068852007-03-03T08:21:00.000+00:002007-03-03T09:07:49.133+00:00Ensemble c'est tout<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGneHJpAswVTTVkgRb_yY8S7N_vRAdh7pDVLLz7ID_pwBVx7pQTLApMbBOjBfaTrR8p2V_NhjyZStskadtyzA5MwLZDmj3UrhAE05SbjK098CtLDRLXoxOUVM0FpytMau6dmW8oDW7NzI0/s1600-h/ensemble+c%27est+tout.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5037622299270757378" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGneHJpAswVTTVkgRb_yY8S7N_vRAdh7pDVLLz7ID_pwBVx7pQTLApMbBOjBfaTrR8p2V_NhjyZStskadtyzA5MwLZDmj3UrhAE05SbjK098CtLDRLXoxOUVM0FpytMau6dmW8oDW7NzI0/s200/ensemble+c%27est+tout.jpg" border="0" /></a> J'ai déjà parlé en bien des nouvelles* d'Anna Gavalda, aujourd'hui je ne saurais que trop vous recommander son roman <strong><em>Ensemble c'est tout</em></strong>. Comme son nom l'indique c'est un bouquin sur l'amour, l'amitié, sur les gens et la bonté. Un pavé que j'ai dévoré en une journée, puis lu et relu tant il fait du bien.<br /><div></div><br /><div>On y rencontre Camille, Franck, Philibert et Paulette, tous différents mais tous malmenés par la vie. Ces quatre là vont se croiser, se trouver, se serrer les coudes et marcher ensemble clopin-clopant.</div><br /><div>Je ne sais pas si ça tient aux points communs que je partage avec Camille ou à l'écriture d'Anna Gavalda (le style, les références, tout me parle) mais ce livre est devenu pour moi un livre de chevet fidèle dans lequel je retombe régulièrement, notamment quand le besoin de bons sentiments se fait sentir. </div><br /><div>Il parait que les bons sentiments ne font pas forcément la bonne littérature, eh bien non, certes, mais quand c'est le cas, c'est drôlement bon. <em>Ensemble c'est tout</em> est un bon livre, à tous les sens du terme... Je me demande d'ailleurs si je ne vais pas le rouvrir en attendant le prochain !</div><br /><div></div><br /><div>* <a href="http://ladoc-d-lire.blogspot.com/2007/02/qui-ne-voudrait-pas.html">http://ladoc-d-lire.blogspot.com/2007/02/qui-ne-voudrait-pas.html</a></div><br /><div></div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-69195396433795714862007-02-20T12:01:00.000+00:002007-02-21T14:24:10.724+00:00Polar et Histoire<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZXWr4apwbff_VghW7yIw_sX9XTlbmmZiULsIX849i0XhCRfaBmQIhgwHNzNeq0Iq0CXm3NdDg84iNrdvNFwcp81qITiV2ZHXRXnhYLX4CkEBCoU76Ra1ayVifaxqt9tiNjD-LayBBKjE6/s1600-h/pars+vite+et+reviens+tard.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5033992747227543714" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZXWr4apwbff_VghW7yIw_sX9XTlbmmZiULsIX849i0XhCRfaBmQIhgwHNzNeq0Iq0CXm3NdDg84iNrdvNFwcp81qITiV2ZHXRXnhYLX4CkEBCoU76Ra1ayVifaxqt9tiNjD-LayBBKjE6/s200/pars+vite+et+reviens+tard.jpg" border="0" /></a> A la base, le polar c'est pas vraiment mon rayon. A part les classiques style Agatha Christie quand j'étais au collège j'ai rarement mis le nez dans un roman policier. Une fois n'est pas coutûme j'ai daigné en ouvrir un quand la directrice du collège m'a filé <strong><em>Pars vite et reviens tard</em></strong> il y a quelques mois de ça. C'est normal, étant fan de Fred Vargas, elle a su me vendre son truc !<br /><div></div><div> </div><div> </div><div>J'ai craqué pour le style, pour les personnages, pour tout... A tel point que je n'ai pas voulu en perdre une miette. En un mois j'ai lu tout Fred Vargas et depuis je suis devenue moi aussi une grande fan de l'auteure. </div><br /><div></div><br /><div>Quand elle n'écrit pas, Fred Vargas est archéologue et ça se sent. Le commissaire Adamsberg, qu'on retrouve dans pas mal de ses romans, mêne l'enquête comme on fouille la terre. Tranquillement, il creuse. Et on a envie de creuser avec lui, de courir après Camille avec lui, d'aller boire un café à la baraque pourrie avec les trois apôtres...</div><br /><div>Les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres et les enquêtes franchement sympathiques. Me voilà réconciliée avec le polar... Merci Fred Vargas !</div><div></div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-45125683882378609122007-02-15T16:10:00.000+00:002007-02-15T16:14:26.386+00:00Prévert sans modération<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzAFL7WZXiySUs7lK5gMKF-Rqi0anFvodU58nZkZUT461gaFapJQhUWYeepwqra7_3EhsTJH4CvJloVNFK_0vz-1x1aq5Yosr6jT4EnCoPZ3CJuQbuV32X5Wdd5muVPkQnZLZiHo6iIGyL/s1600-h/je+suis+comme+je+suis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5031794168673141154" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzAFL7WZXiySUs7lK5gMKF-Rqi0anFvodU58nZkZUT461gaFapJQhUWYeepwqra7_3EhsTJH4CvJloVNFK_0vz-1x1aq5Yosr6jT4EnCoPZ3CJuQbuV32X5Wdd5muVPkQnZLZiHo6iIGyL/s400/je+suis+comme+je+suis.jpg" border="0" /></a><br />Extrait de <strong><em>Le Prévert</em></strong>, éditions Mango jeunesseLaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-4124477908996363182007-02-14T13:50:00.000+00:002007-02-14T14:23:17.691+00:00Gare au chat !<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvipadB8bAnNmoO7Lalqjg1D8vJTvMBHcT04rN_VF0yjTVvufhBTllLs0BrnW417M4hL-OXetzXNZYG_p7HDnpydNOsuOOveAg_Polcm8GrtbdiEQZr7BVZ6N-GWRcZyDo5PurqgZTivR-/s1600-h/Allumer+le+chat.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5031395191981146514" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvipadB8bAnNmoO7Lalqjg1D8vJTvMBHcT04rN_VF0yjTVvufhBTllLs0BrnW417M4hL-OXetzXNZYG_p7HDnpydNOsuOOveAg_Polcm8GrtbdiEQZr7BVZ6N-GWRcZyDo5PurqgZTivR-/s200/Allumer+le+chat.jpg" border="0" /></a> <strong><em>Allumer le chat</em></strong> est un roman un peu fou où se croise et s'entrecroise une floppée de personnages tous plus déjantés les uns que les autres.<br /><div></div><br /><div>Il y a Mine et Raymond, un vieux couple amoureux, elle qui philosophe au jardin, lui qui descendrait bien le chat, Josette, qui perd son mari mais gagne la maîtresse de celui-ci, Pierrot, qui photographie les cadavres, Jacques, alcoolique de dix ans, Rémi, qui comprend beaucoup de choses pour ses cinq ans, Robert, le vieux con de la bande, et bien sûr, Bastos, le chat, qui regarde tout ce petit monde de haut, avec tout le dédain dont un chat est capable. </div><br /><div>On se perd avec plaisir dans leurs aventures et mésaventures, c'est décalé, cru, drôle. Un premier roman prometteur. A suivre...</div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-85313019375762915382007-02-13T17:40:00.000+00:002007-02-13T20:50:53.322+00:00Mots tordus<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf0HwF1kFHopIiyBRRW9A8NMerrRkiuZ14U2m33wSqsf2dSE0uxktTWgb77iKzJ9Rez5o1YVXpkFPEXaUUBioYcwQ5TgrbZaJU9pzR_Z4Kszhgd5bNss3PKUi47H53ebpotQN8zpeNbpdW/s1600-h/fil+%C3%A0+retordre.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5031123908961829250" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 204px; CURSOR: hand; HEIGHT: 200px" height="200" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf0HwF1kFHopIiyBRRW9A8NMerrRkiuZ14U2m33wSqsf2dSE0uxktTWgb77iKzJ9Rez5o1YVXpkFPEXaUUBioYcwQ5TgrbZaJU9pzR_Z4Kszhgd5bNss3PKUi47H53ebpotQN8zpeNbpdW/s200/fil+%C3%A0+retordre.jpg" width="185" border="0" /></a> <strong><em>Le fil à retordre</em></strong> est un bouquin drôle qui joue sur les mots, détourne les expressions de la langue courante jusqu'à les rendre absurdes ou pousse à son comble nos références langagières, et ça, c'est toujours bon à prendre.<br /><br />Les histoires courtes de ce recueil ne sont pas toutes aussi pertinentes que <em>Le fil à retordre</em>, <em>Gino-Passe-Partout</em> ou <em>La bagarre</em>, mais dans l'ensemble c'est frais et distrayant.<br /><br />Destiné à un public jeune (une dizaine d'années) il plaira aux grands qui aiment chercher la p'tite bête sur la tête des mots et leur couper les cheveux en quatre.LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-14727860987750920312007-02-13T12:50:00.000+00:002007-02-15T16:15:47.280+00:00Le fil à retordre, extrait<div align="center"><strong>La bagarre</strong></div><p align="justify"><br />C'est Kéké-La-Frite qui a donné le coup d'envoi, bien placé, entre les deux yeux d'un petit du cours préparatoire. Témoin de la scène, Gégé-La-Flemme, très en forme depuis qu'il croque des pastilles de vitamines, se porte au secours du mioche.<br />- Dis donc Kéké, tu veux un coup de main ?<br />Et aussitôt, vlan ! Il lui balance une beigne de déménageur. Alors les marrons commencent à pleuvoir. Kéké regarde Gégé bien en face et lui décoche un coup d'oeil à décrocher la mâchoire ! Gégé fonce tête baissée et lui retourne, vite fait bien fait, un coup de crayon auquel Kéké répond par un méchant coup de gomme dans l'estomac. Gégé se redresse et file à l'autre un coup de téléphone qui le laisse un peu sonné mais Kéké a encore la force de lui envoyer un puissant coup d'air dans le nez pour qu'il s'enrhume. Furieux, Gégé allonge de toutes ses forces un coup de chaleur qui laisse son adversaire complètement froid puisqu'il répond aussitôt par un coup de soleil sur la tête. Gégé en voit trente-six étoiles et, pour se venger, lui fait les quatre cents coups dans les gencives. Là, Kéké titube mais il a le courage de laver l'affront de ce coup bas par un coup monté finement placé. Gégé, dont le regard est noir comme un ciel d'orage, lui lance un violent coup de foudre qui, par chance, est détourné par le paratonnerre de l'école. Kéké en profite pour lui coller un bon coup de rouge dans le blanc des yeux, payé en retour par un petit coup de blanc qui lui rougit le pif ! Alors Gégé saute sur Kéké, et ils tombent dans une flaque d'eau où ils continuent de se crêper le chignon à grands coups de peigne.<br />La maîtresse, voyant les deux vauriens emmêlés par terre, arrive en courant et donne un bon coup de balai dans le tas, histoire de faire un peu de propreté dans la cour.</p>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-12728211935490792592007-02-11T14:16:00.000+00:002007-02-08T16:00:17.909+00:00Le magasin des suicides<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYIozSZfoNTsCb3APBSKb3o3aQEIUJ0kbOpLklfnkD3NRVNkgaEqVGB3RSVwKXTLa_kM0UMboD-TmAeBOauI3ul6ILq2lk9FVz0skbxThBUGpMzjHtwFx8gTxb4el9ILW6oWQ5vL8ZkBda/s1600-h/le+magasin+de+suicides.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5030289658809221474" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYIozSZfoNTsCb3APBSKb3o3aQEIUJ0kbOpLklfnkD3NRVNkgaEqVGB3RSVwKXTLa_kM0UMboD-TmAeBOauI3ul6ILq2lk9FVz0skbxThBUGpMzjHtwFx8gTxb4el9ILW6oWQ5vL8ZkBda/s200/le+magasin+de+suicides.jpg" border="0" /></a> "<em>Vous avez raté votre vie ? Avec nous vous réussirez votre mort</em>". Voilà ce que nous promet la famille Tuvache, vendeurs de suicides de père en fils. La dépression est leur fonds de commerce, et si eux-mêmes ne passent pas à l'acte c'est qu'il faut bien quelqu'un pour tenir le magasin. Dans cette morosité familiale, Allan, le petit dernier, fait fausse note. Au grand dam de ses parents il voit la vie du bon côté...<br /><div></div><br /><div>Le jaune flashy de la couverture annonce la couleur, ce n'est pas un bouquin qu'on repose pour aller ouvrir le gaz mais un roman sur la joie de vivre. C'est drôle, loufoque, original, ça fait du bien.</div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-44034380682657964142007-02-07T12:22:00.000+00:002007-02-15T16:19:26.769+00:00Qui ne voudrait pas ?<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg403u3zcjs9cLD7pl_ZymsurK4kCXdzeNXAUJbKOxTIwN6YYe_35jd2Zc76u7fImAIKw5bTkc6SnDVDjk3OFcFuVmp0nZVps5s5fCrmXDwBqv-NOkAXzjEL-X_kKZqmhrM4AYpL_om7lXa/s1600-h/jevoudraisquequelquunmattendequelquepart.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5028819592174931826" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg403u3zcjs9cLD7pl_ZymsurK4kCXdzeNXAUJbKOxTIwN6YYe_35jd2Zc76u7fImAIKw5bTkc6SnDVDjk3OFcFuVmp0nZVps5s5fCrmXDwBqv-NOkAXzjEL-X_kKZqmhrM4AYpL_om7lXa/s200/jevoudraisquequelquunmattendequelquepart.jpg" border="0" /></a>Ah, les titres de bouquins... Voilà un critère qui ne gage de rien, qui peut même parfois s'avérer décevant, et pourtant ça reste mon critère principal pour choisir un livre. Quand j'ai découvert <em><strong>Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part</strong></em>, c'est évidemment le titre qui m'a plu. Un titre ô combien prometteur pour un bouquin à la hauteur !<br /><br /><br />Un recueil de nouvelles drôles ou graves pour rire ou pleurer, une galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres, des situations épinglées sur le vif... Anna Gavalda sait transmettre son affection pour ses personnages. Avec une écriture très contemporaine elle nous plonge dès les premiers mots dans chaque histoire, le temps (trop court) de quelques pages. Un premier essai transformé avec son second roman (<em>Ensemble c'est tout</em>, j'y reviendrai).<br /><br />Un recueil qui laisse rarement indifférent pour une romancière qu'on taxe souvent de "romancière pour filles". Peut-être. Peu importe. En tout cas elle écrit comme j'aimerais le faire.<br /><br />Et même si personne ne m'attend nulle part... Je me réjouis d'avoir déjà lu et relu ces nouvelles.LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-9990504865687680512007-02-05T16:36:00.000+00:002007-02-08T15:58:50.018+00:00Sainte Rita, priez pour nous<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyyH7x64kEToKcuWfWINEqpv2RtdLz6zHm6bF5xpYwUEAfC1NZezZp6fAwxPKp3YUOomERBSWsqLZC3ZiQOzwMf6SfC6sqkxx0h9mte8ueSO_Cwc4wv0pzD2hIuFHqKBBtolLSnXUxRO-M/s1600-h/Sainte+Rita.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5028098823648218946" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 174px; CURSOR: hand; HEIGHT: 264px" height="295" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyyH7x64kEToKcuWfWINEqpv2RtdLz6zHm6bF5xpYwUEAfC1NZezZp6fAwxPKp3YUOomERBSWsqLZC3ZiQOzwMf6SfC6sqkxx0h9mte8ueSO_Cwc4wv0pzD2hIuFHqKBBtolLSnXUxRO-M/s320/Sainte+Rita.bmp" width="194" border="0" /></a> Sans aller jusqu'à me considérer comme une cause désespérée il m'arrive parfois de me désespérer de ma cause... Voilà pourquoi j'ai parcouru <em><strong>Sainte Rita, Patronne des causes désespérées</strong></em> d'un oeil intrigué.<br /><br />C'est un recueil de nouvelles sympathique, avec un petit air d'Anna Gavalda (mais ça reste bien au-dessous), ça se lit vite, ça n'a rien d'exceptionnel ni de désagréable. L'accent est mis sur la psychologie des personnages mais les histoires sont un peu convenues.<br />Bref, pour un moment de détente c'est parfait.LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-24978056965814029442007-01-30T10:45:00.000+00:002007-01-31T10:59:09.716+00:00La gauloise et la "racaille"<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNVFANa7npcyc7xfJqiLwEHyzyeOjm-XNPZFJt5zPOXfigxbbDAo4rJnJy708S9taPGkLPUscMt119BZu4t1p7VtrhlRJFRFtzeQmatrSHAXKl2rT8ucrAzXub5O4w326Z8Av_yDSm9nUl/s1600-h/Photo+001.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5026117064731008210" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 182px; CURSOR: hand; HEIGHT: 274px" height="287" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNVFANa7npcyc7xfJqiLwEHyzyeOjm-XNPZFJt5zPOXfigxbbDAo4rJnJy708S9taPGkLPUscMt119BZu4t1p7VtrhlRJFRFtzeQmatrSHAXKl2rT8ucrAzXub5O4w326Z8Av_yDSm9nUl/s320/Photo+001.jpg" width="182" border="0" /></a> J'ai ouvert <strong><em>Une gauloise dans le garage à vélos</em></strong> rien que pour le titre... Je ne savais pas à quoi m'attendre mais après <em>Sobibor</em> j'avais bien besoin de détente.<br /><br />Alors qu'ils tentent de récupérer leur ballon, quatre gamins d'une cité découvrent une petite blondinette (la gauloise c'est elle) dans les caves d'un immeuble. Malgré les apparences tout ce petit monde va très vite se trouver des points communs. Les quatre gaillards, désormais en famille d'accueil, n'ont pas oublié leur vie en foyers, et cette petite qui se retrouve là, après s'être échappée du sien, ça leur parle. Et ça leur parle tellement qu'un élan de solidarité va les pousser à prendre en charge cette gamine paumée et à l'installer dans le garage de leur immeuble.<br /><br />L'histoire est destinée à un public assez jeune (Les aventures sont parfois rocambolesques et tout est bien qui finit bien), mais l'écriture tout en images ("<em>En sortant, il envoya dans l'épaule de Mokhot un coup de poing de félicitation à disloquer une armoire normande</em>") rend la lecture drôle voire cocasse... Un bon moment.<br /><br /><div></div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-47737473336360537312007-01-27T18:13:00.000+00:002007-01-27T18:15:54.193+00:00Politique étrangère.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWKug8WVk3n_A9HZcQ4QDhE7fvw76a8YPWVLhAjkFkqI5ge7URIa-mLL34qHb2VsvsNiRP4PsFBFS2or3-nWf6xRSC-geM1LoFbEmiHXsR4eg-v81jrg9GZ-__niV1ht8CFBR6CN96xliV/s1600-h/politique+etrangere.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5024775566055840946" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWKug8WVk3n_A9HZcQ4QDhE7fvw76a8YPWVLhAjkFkqI5ge7URIa-mLL34qHb2VsvsNiRP4PsFBFS2or3-nWf6xRSC-geM1LoFbEmiHXsR4eg-v81jrg9GZ-__niV1ht8CFBR6CN96xliV/s320/politique+etrangere.bmp" border="0" /></a><br /><div></div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-76991259570084967722007-01-27T17:27:00.000+00:002007-01-27T18:03:08.902+00:00Festival BD<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqwQEvXogcfe1IQsrsTDe8beP4mGulD1MPRq1JxN-P2NSkRYJk5_lWYIAojVFLu76Sn81YJ_jfuW_LVxxf4n5g5Xpv6xukS7ARCyELPEWQj4wvCNdZsvdboxTYDmH4VDr4PjU28OWe1WC3/s1600-h/File0016.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5024772009822919842" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqwQEvXogcfe1IQsrsTDe8beP4mGulD1MPRq1JxN-P2NSkRYJk5_lWYIAojVFLu76Sn81YJ_jfuW_LVxxf4n5g5Xpv6xukS7ARCyELPEWQj4wvCNdZsvdboxTYDmH4VDr4PjU28OWe1WC3/s200/File0016.jpg" border="0" /></a><br /><div>A l'occasion du 34ème festival BD d'Angoulême qui se tient ce week end je vous invite à vous intéresser à son président, <strong>Lewis Trondheim</strong>. Et vu la production du bonhomme vous aurez le choix : Les aventures de <em>Lapinot, Donjon, Mister O, La mouche, Le roi catastrophe</em>...</div><br /><div>J'aime par dessus tout <em>Les innéfables</em> et <em><strong>Politique étrangère</strong></em>. </div><br /><div>Toute l'absurdité du monde en quelques cases, chapeau !</div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-72340370549993470212007-01-26T22:05:00.000+00:002007-02-15T16:23:36.368+00:00Sobibor<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5GU5AS8LoUHO6VW9OVMAbT8c9yAr2IgI_eNwrFwAzLRHqTo7TmReL6YnqxVYr8kI_a74u2tqc-sXiZhR2T_HioI2VR3cK0kGF5_HTshudSZY2h980wMVHktBw6c3p78xWHBduq-Q0TJNO/s1600-h/SOBIBOR.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5024466607583403154" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5GU5AS8LoUHO6VW9OVMAbT8c9yAr2IgI_eNwrFwAzLRHqTo7TmReL6YnqxVYr8kI_a74u2tqc-sXiZhR2T_HioI2VR3cK0kGF5_HTshudSZY2h980wMVHktBw6c3p78xWHBduq-Q0TJNO/s200/SOBIBOR.bmp" border="0" /></a> Il y a des livres qu'on ouvre et qu'on ne repose qu'une fois finis, ce fut le cas hier quand j'ai commencé le roman de Jean Molla : <em><strong>Sobibor</strong></em>. A aucun moment je n'ai réussi à m'arrêter de lire.<br />C'est un récit très dur à plusieurs niveaux : D'une part car, comme son nom l'indique, il évoque les camps de concentration et l'extermination des juifs et d'autre part car l'héroïne-narratrice souffre d'anorexie et nous décrit crûment son rapport de force avec la nourriture.<br /><br />Deux générations différentes, deux histoires différentes et un point commun : le corps. Un corps si affamé qu'il en devient inhumain. Entre l'anorexie d'Emma et le passé de sa grand-mère il y a en filigrane ce corps d'une maigreur insupportable... Et ce n'est pas tout à fait par hasard.<br />Car l’anorexie d’Emma n’est pas seulement due au mal de vivre de l'adolescence… Il y a autre chose. Elle sent bien que sa grand-mère lui cache quelque chose, et ses réticences à parler de son passé en Pologne, de sa vie pendant la guerre, plongent Emma dans un abîme de doutes et de questions. Il faut qu'elle sache. Tout en creusant ses joues elle va creuser son passé, à la recherche de la vérité, l’horrible vérité.<br /><br />Jean Molla mêle avec brio la petite histoire et la grande et nous offre un roman qui ne s'oublie pas.LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-71091752171262191832007-01-24T07:43:00.000+00:002007-01-24T08:08:28.151+00:00Tout petit, petit conte.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgike7i8W9T7kTI9fLTbYjf-3u_k3xJDmWPFTya2WtGWRB8hzVnl-Qu1n-FZSzIbeassayutgoJ4czPJ9dxYjnDqBAXNi-TUWA0jpdIzMQmvrYD6t6qNOALj9j8Ruv2Ph5iNKRIuEvArhk7/s1600-h/la+toute+petite+bonne+femme.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5023505776154647650" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgike7i8W9T7kTI9fLTbYjf-3u_k3xJDmWPFTya2WtGWRB8hzVnl-Qu1n-FZSzIbeassayutgoJ4czPJ9dxYjnDqBAXNi-TUWA0jpdIzMQmvrYD6t6qNOALj9j8Ruv2Ph5iNKRIuEvArhk7/s320/la+toute+petite+bonne+femme.jpg" border="0" /></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibfkbN2Ht0t2s5XUdXEN8VV42Mze2flrXcE4Q96cLLea50QLX08VDuy1XLrkPXjSyKEmT1xDXqE6O31faJ_0AbyHRFdKOefwuvP8Bm9Bgpr3bDgKAsBi1cA_VMN703rsDj9aZU8IqS99FJ/s1600-h/la+toute+petite+bonne+femme.jpg"></a>Voici une toute petite, petite histoire bien sympathique : idéal pour la lecture du soir aux petits et suffisamment drôle pour plaire aux grands.<br /><br /><div></div><div>La toute petite, petite bonne femme a bien des soucis avec une mouche voleuse... Elle décide de faire appel au commissaire de police pour qu'il l'attrape mais celui-ci préfère ne pas s'en mêler. A la place il lui donne un gros, gros bâton et la charge d'assommer la mouche quand elle la verra.</div><div>Et justement, une mouche se pose sur le nez du commissaire...</div><br /><div>C'est tout mignon et plutôt drôle... Surtout pour ceux qui n'aiment pas trop les uniformes !</div><div> </div></div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-51455562916614664972007-01-22T19:46:00.000+00:002007-01-24T08:11:40.970+00:00Bataille et BD, suite<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNJkO5POQ5d82u1wIqgxEA5DogO8Xa810r_zozMnSM4gphO02scOCGQTpsO599wT71pmRSFeUZ4ogMwwrX2M_ORb9kQJdtgBi_DXZX4HOkAF39a8kTYEMRmHwFPahdy8RWf8afo6zI9MCM/s1600-h/le+sang+des+valentines.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5023506424694709362" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNJkO5POQ5d82u1wIqgxEA5DogO8Xa810r_zozMnSM4gphO02scOCGQTpsO599wT71pmRSFeUZ4ogMwwrX2M_ORb9kQJdtgBi_DXZX4HOkAF39a8kTYEMRmHwFPahdy8RWf8afo6zI9MCM/s200/le+sang+des+valentines.jpg" border="0" /></a> Pour continuer de tordre le cou aux détracteurs de la BD et pour prouver que celle-ci est loin d'être un art mineur, voire qu'elle peut être un lieu de culture, j'ai choisi une autre BD pour sensibiliser les 3èmes à la 1ère Guerre Mondiale : <em><strong>Le sang des valentines</strong></em> de De Metter et Catel.<br /><br /><div><div><div>Ce n'est pas très gai, mais vu le thème on s'en doutait. </div><div><br />C'est la fin de la guerre, Augustin est libéré. Il peut enfin rentrer chez lui, dans son petit village au fond des Pyrénées. Sur le chemin du retour il repense aux lettres de sa femme, autant de flash-back qui nous remettent dans le contexte des combats. Après la guerre et l'emprisonnement il rêve de retrouver les bras de celle sans qui il n'aurait pas tenu le coup. Mais le cauchemar d'Augustin ne s'arrête pas avec la guerre...</div><br /><div>Je ne vous en dis pas plus, pour découvrir tout ce que recèle cette BD je vous invite à y plonger. Le scénar est plutôt original et le système de dessins enchâssés mèle habilement le passé et le présent. D'ailleurs, même si vous n'êtes pas fan de BD à la base, jetez-y un coup d'oeil rien que pour le dessin, de l'aquarelle il me semble (mais mes connaissances dans ce domaine ne sont pas très sures)... </div><div></div></div></div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-7442581640528884442007-01-21T19:25:00.000+00:002007-01-24T11:06:46.737+00:00A la guerre comme à la guerre !<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioHuCtdhdF3bc360JbAC7iXWhF9YBjytj54NblEj_ruqIdrV8l6WN0lGIyp92zJ43WLzk9-Rmlw_vsAWeew4Y9_Wc8pj0WRso1UpOWqEnQ0yldLmattjcyxrYzwBv4dPp_akZcnOdgVLSm/s1600-h/la+ligne+de+front.bmp"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5022567933384666482" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioHuCtdhdF3bc360JbAC7iXWhF9YBjytj54NblEj_ruqIdrV8l6WN0lGIyp92zJ43WLzk9-Rmlw_vsAWeew4Y9_Wc8pj0WRso1UpOWqEnQ0yldLmattjcyxrYzwBv4dPp_akZcnOdgVLSm/s320/la+ligne+de+front.bmp" border="0" /></a><br /><div>Quand je demande aux gens que je rencontre s'ils sont lecteurs, je suis toujours surprise d'en voir une bonne partie me répondre avec embêtement que non. Comme si ne pas lire était une tare. Et puis si on creuse un peu on s'aperçoit que ces gens-là lisent, bien-sûr. Mais ils lisent de la BD, ou L'équipe, ou leur paquet de céréales au p'tit déj'... Ce qui m'amène à me demander : <strong>pourquoi mais pourquoi relègue-t-on la BD au rang des paquets de céréales ??</strong> Je refuse, je proteste et je me battrai jusqu'au bout. </div><div><br />D'ailleurs, en parlant de bataille, j'ai relu <em><strong>La ligne de front</strong></em> de Manu Larcenet (commandée spécialement pour les 3èmes qui étudient la 1ère guerre mondiale). Ce n'est pas le meilleur du bonhomme, on reste un peu sur sa faim mais on y retrouve son style, son sens de la dérision, sa loufoquerie... </div><div><br />Deuxième opus des « Aventures rocambolesques de... » <em><strong>La ligne de front</strong></em> ressuscite Vincent Van gogh. Devenu trop gênant en s'acoquinant avec les cubistes il aurait été mis au placard par les hautes sphères. Son suicide ne serait ni plus ni moins qu'une mise en scène. Voilà pour l'anachronisme.<br />Le voici donc rappelé 25 ans après, en pleine guerre mondiale, par une bande de gradés désoeuvrés. Ces derniers, ne comprenant pas les réticences du poilu à se rendre au front, l'envoient sur le terrain dans le but de leur peindre « l'esprit de la guerre ». Mais Van Gogh a beau y aller de tout son désarroi, les gradés ne sont pas convaincus : Il y a trop de jaune, pas assez de patriotisme...<br />Bref le décalage est total et c'en est drôle. Tout le talent de Larcenet est là : réussir à nous faire sourire sur des sujets graves. </div><div><br />C'est promis, il y aura ici de la BD, et pas que du Larcenet ! </div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-51071004896190489612007-01-16T12:15:00.000+00:002007-01-24T13:52:58.325+00:00Pour le plaisir<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3b2uYRr8eJYY_9v_rb1L54qObqBvuneEQYjNprzzlv4HoAe_-aaHQRuGd-fu5lnwlV7LoW0jmQhYEjr1BLDEYdCu5ut5sz-t8Yl3-wFYcc8lVpZ4jPDsTrwPOS-qxTHlYWCY6ui_c87Nu/s1600-h/ô+triste.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5020608530649525602" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3b2uYRr8eJYY_9v_rb1L54qObqBvuneEQYjNprzzlv4HoAe_-aaHQRuGd-fu5lnwlV7LoW0jmQhYEjr1BLDEYdCu5ut5sz-t8Yl3-wFYcc8lVpZ4jPDsTrwPOS-qxTHlYWCY6ui_c87Nu/s400/%C3%B4+triste.jpg" border="0" /></a> Dans la même collection que <em>Le Desnos</em>, chez Mango Jeunesse, <em><strong>Le Verlaine</strong></em><br /><div></div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-53023530525760945942007-01-16T08:13:00.000+00:002007-01-24T13:53:39.471+00:00Souvenez-vous...<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGIRBwBmOFRxpZ8hlD4Yyf1rm84kayNVROJy7CLLaylG2IlFDktOyEFgCcaI1xPPkYathls5_hV2hXbrMQlt1cLH3vvp1CNWPqM4JihlG3GUoY07jS3JA1hGOLTeQc81Hg66tOJU3JXwq2/s1600-h/livre.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5020538801855475010" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGIRBwBmOFRxpZ8hlD4Yyf1rm84kayNVROJy7CLLaylG2IlFDktOyEFgCcaI1xPPkYathls5_hV2hXbrMQlt1cLH3vvp1CNWPqM4JihlG3GUoY07jS3JA1hGOLTeQc81Hg66tOJU3JXwq2/s400/livre.jpg" border="0" /></a><br /><div></div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844809563269524371.post-26014279115490264392007-01-14T17:50:00.000+00:002007-01-15T07:51:12.665+00:00Y'a pas que les mots des livres...<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaYi5AIEcGqDMod963a0S2TOIpmOLJ3yIavAo0-1OQC-qNVSsDWRt0lyYjVWovmJorKjNOqnzb-z6qiZ7i5M3XsFWC6SeWkKrKzA2uKnVMljzH-pXThOFMuqhSB3RCl2AqdOVAasS3hHGB/s1600-h/benabar_3.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5019960660602727698" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaYi5AIEcGqDMod963a0S2TOIpmOLJ3yIavAo0-1OQC-qNVSsDWRt0lyYjVWovmJorKjNOqnzb-z6qiZ7i5M3XsFWC6SeWkKrKzA2uKnVMljzH-pXThOFMuqhSB3RCl2AqdOVAasS3hHGB/s200/benabar_3.jpg" border="0" /></a>Si je suis ici c'est parce que j'aime les mots et les histoires qu'ils racontent. C'est aussi pourquoi j'accumule les livres... et les chansons.<br /><div>Parce qu'un texte reste un texte, certaines chansons me font parfois l'effet d'un bon roman. En bon "raconteur" d'histoires Bénabar en a écrit quelques unes que je classerais parmi celles-là : <em>Majorette, Adolescente, Je suis de celles, Quatre murs et un toit</em> et j'en passe... </div><div><br /></div><div>Un petit avant goût... Mais le mieux c'est encore de les écouter !</div><br /><div></div><br /><div><strong>Quatre murs et un toit</strong> </div><br /><div><em>Un terrain vague, de vagues clôtures, un couple divague sur la maison future. On s'endette pour trente ans, ce pavillon sera le nôtre... et celui de nos enfants corrige la femme enceinte. </em><em>Les travaux sont finis, du moins le gros oeuvre, ça sent le plâtre et l'enduit et la poussière toute neuve. </em></div><div> </div><div><em>Des ampoules à nu pendent des murs, du plafond, le bébé est né, il joue dans le salon. On ajoute à l'étage une chambre de plus, un petit frère est prévu pour l'automne. Dans le jardin les arbres aussi grandissent, on pourra y faire un jour une cabane.</em></div><br /><div><em>Les enfants ont poussé, ils sont trois maintenant, on remplit sans se douter le grenier doucement. Le grand habite le garage pour être indépendant, la cabane, c'est dommage, est à l'abandon. Monsieur rêverait de creuser une cave à vins, Madame préfèrerait une deuxième salle de bain. Ça sera une deuxième salle de bain.</em></div><br /><div><em>Les enfants vont et viennent chargés de linge sale, ça devient un hôtel la maison familiale. On a fait un bureau dans la p'tite pièce d'en haut, et des chambres d'amis, les enfants sont partis. Ils ont quitté le nid sans le savoir vraiment, petit à petit, vêtement par vêtement. </em></div><div><em></em> </div><div><em>Ils habitent à Paris des apparts sans espace, alors qu'ici il y a trop de place. On va poser tu sais des stores électriques, c'est un peu laid c'est vrai, mais c'est plus pratique. La maison somnole comme un chat fatigué, dans son ventre ronronne la machine à laver. </em></div><br /><div><em>Les petits enfants espérés apparaissent, dans le frigo, on remet des glaces. La cabane du jardin trouve une deuxième jeunesse, c'est le consulat que rouvrent les gosses. Le grenier sans bataille livre ses trésors, ses panoplies de cow-boys, aux petits ambassadeurs qui colonisent, pour la dernière fois, la modeste terre promise, quatre murs et un toit. </em></div><br /><div><em>Cette maison est en vente comme vous le savez, je suis, je me présente, agent immobilier. Je dois vous prévenir si vous voulez l'acheter, je préfère vous le dire cette maison est hantée. Ne souriez pas Monsieur, n'ayez crainte Madame, c'est hanté c'est vrai mais de gentils fantômes. De monstres et de dragons que les gamins savent voir, de pleurs et de bagarres, et de copieux quatre-heures, "finis tes devoirs", "il est trop lourd mon cartable", "laisse tranquille ton frère", "les enfants : à table !".</em></div><div><em>Écoutez la musique, est-ce que vous l'entendez ?</em></div><div></div><div></div>LaDochttp://www.blogger.com/profile/10982095048295758632noreply@blogger.com0