samedi 23 décembre 2006

Premiers pas en littérature jeunesse

Depuis mes premières lectures j'ai accumulé pas mal d'auteurs dans ma bibliothèque, comme Villon, Voltaire, Verlaine, Vian ou Vargas... et je vous épargne le reste de l'alphabet. Bref, un éventail assez large. Et pourtant, quand je me suis trouvée face aux collégiens, je me suis aperçue qu'une partie de la littérature m'était inconnue. On me parlait de Jean-Claude Mourlevat, de Stéphane Daniel ou d'Evelyne Brisou-Pellen !?!
Mes connaissances en littérature jeunesse tenaient plutôt de la peau de chagrin... Autant dire qu'en dehors des indémodables classiques je ne connaissais rien. Je me suis donc plongée dans les rayonnages pour tenter de rattraper mon retard. J'y ai trouvé des romans distrayants la plupart du temps, graves parfois, d'autres dont on aurait pu se passer. En littérature jeunesse comme ailleurs il y a à prendre et à laisser. Je classerais Celui qui n'aimait pas lire de Mikael Ollivier parmi ceux qui sont à prendre.

J'ai dévoré ce récit autobiographique (collection Confessions de La Martinière) où l'auteur dévoile son parcours et son cheminement vers l'écriture. Un livre qui donne raison à Comme un roman et qui va même plus loin : On peut croire pendant des années qu'on n'aime pas lire et découvrir un jour qu'on peut aimer ça... mieux encore, qu'on peut écrire soi-même.
Eh non, les bouquins ne sont pas des objets de torture à la solde de professeurs sadiques ! Derrière tous ces mots il y a quelqu'un qui raconte, qui fait vivre quelque chose. Celui qui n'aime pas lire n'a peut-être simplement pas trouvé le bon bouquin. L'envie de lire s'attrape comme ça, sur un déclic, après on ne peut plus s'en passer. Et de là à l'envie d'écrire il n'y a qu'un pas. Je ne doute pas que Celui qui n'aimait pas lire soit de ceux là, de ces livres-déclic qui font voir les choses autrement.

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